Dans un projet de traçabilité, la technologie retient souvent toute l’attention ; pourtant, le support d’identification — l’étiquette, la plaque, le tag RFID ou le marquage direct — est le véritable maillon fort de la fiabilité. Un adhésif qui se décolle à –30 °C, une gravure laser illisible après peinture ou un tag RFID noyé dans un environnement métallique peuvent ruiner la capture de données et provoquer des arrêts de ligne.Depuis plus de trente ans, CIPAM accompagne les industriels pour faire coïncider la bonne technologie d’identification automatique avec le bon support physique. Ce guide vous aide à définir vos critères et à sécuriser vos choix avant de passer en production.

Comprendre vos contraintes opérationnelles

Environnement physique

Chaque atelier impose son lot de défis : vapeur, graisses, solvants, poussières fines, rayonnements UV ou températures extrêmes. Le matériau du support — polyester haute température, polyimide, aluminium anodisé, composite anti‑UV — et la chimie de l’adhésif doivent résister à ces agressions tout en maintenant la lisibilité du code‑barres ou la performance radio d’un tag UHF.

 

Géométrie et état de surface

Une étiquette autoadhésive s’installe facilement sur un carton lisse mais perd la moitié de son pouvoir collant sur un fût graissé ou un tube inox granité. Lorsque la surface est bombée, poreuse ou vibrante, un collage renforcé ou une fixation mécanique (rivet, vis, zip‑tie) devient la seule option fiable. CIPAM dispose d’un panel de tags rigides on‑metal et de plaques DPM conçus pour ces profils complexes.

 

Cycle de vie du produit

Faut‑il identifier un emballage logistique qui vit quelques heures ou une pièce de rechange qui doit rester traçable vingt ans ? La réponse conditionne le choix du matériau, l’épaisseur du vernis protecteur et la taille mémoire du tag RFID. Pour un marquage durable, un DPM laser ou un tag vissé encapsulé PEEK garantit une lisibilité même après plusieurs cycles peinture‑étuve.

 

Mode de lecture et cadence

Lecture visuelle (code 1D/2D) ou capture automatique (RFID, RTLS) ? Ligne à 300 pièces/minute ou contrôle ponctuel au quai d’expédition ? Plus la cadence est élevée, plus la surface imprimée doit offrir un contraste élevé et un positionnement constant ; côté RFID, la forme de l’antenne et l’épaisseur du diélectrique influencent directement la portée et la densité de lecture.


Cas d’application : comment les industriels résolvent leurs contraintes

Agroalimentaire : hygiène et lavages alcalins

Dans une laiterie, les bacs circulent huit fois par jour au tunnel de lavage à 70 °C, lessivés par des détergents alcalins. CIPAM a encapsulé des tags UHF lavables dans le plastique injecté du bac ; la coque protège l’antenne sans créer de recoin bactériologique et l’adhésif médical résiste à 500 cycles de lavage sans perte de lecture.

 

Pharma / Cosmétique : chaîne froide et conformité réglementaire

Pour un laboratoire, l’identification doit survivre à –40 °C tout en respectant la norme 21 CFR Part 11. Un label synthétique cryogénique associé à un inlay UHF à mémoire verrouillée assure la conformité. L’adhésif a été qualifié en chambre climatique pour garantir l’adhérence après vingt‑quatre heures de décongélation.

 

Automobile / Aéronautique : hautes températures et traçabilité des pièces à vie

Les culasses aluminium reçoivent un marquage laser DPM avant passage au four peinture à 200 °C. La profondeur de gravure et l’anodisation contrôlée maintiennent le contraste DataMatrix même après traitement thermique. Sur les racks du four, des tags RFID haute température vissés permettent le suivi automatisé dans l’atelier.

 

Ferroviaire : UV, vibrations et sécurité

Les pièces extérieures d’un train subissent des rayons UV, intempéries, des projections de ballast et doivent répondre aux contrôles de sécurité. CIPAM installe une étiquette composite anti‑UV collée à double dépôt d’adhésif et rivetée pour sécuriser la tenue mécanique. Le tag intègre la norme GS1 ID‑Rail afin d’assurer l’interopérabilité avec la maintenance.

 

Logistique grande vitesse : cadence et coûts

Dans un hub e‑commerce, la priorité est la vitesse de lecture et l’économie à l’unité. Une étiquette thermique direct contrastée + inlay UHF volant à 0.08 € permet de scanner visuellement ou par radiofréquence, au choix. Résultat : zéro ralentissement, traçabilité fine et coût maîtrisé.

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Questions fréquentes concernant les supports d'identification

Un support sérieusement qualifié (polyimide, composite ou plaque aluminium anodisée) conserve un contraste suffisant pendant 15 à 20 ans, même sous UV et cycles lavage, dès lors que la température et les agents chimiques respectent la fiche technique.

Oui, si l’on recourt à un tag on‑metal : antenne isolée par un diélectrique et plan de masse, portée conservée jusqu’à 8 m. Pour les liquides, un inlay UHF retuned ou un tag LF/HF encapsulé reste la meilleure option.

La gravure varie de 0,03 € à 0,10 € par pièce selon la cadence et la profondeur. Sur grandes séries, le coût d’outillage est amorti en quelques semaines et supprime l’achat d’étiquettes.

Nous proposons des tags RFID antidéflagrants certifiés zone 1/21, ainsi que des plaques inox marquées laser conformes à la directive 2014/34/UE.

Verrouillage mémoire, cryptage AES‑128, TID inviolable : nous paramétrons chaque lot pour empêcher la copie ou l’effacement non autorisé.

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